Una pequeña aportación a la traducción de la lírica del genial Jean Genet: Dos poemas de «La Parade».
SEVEN CROSSWAYS | Lit. Translation
On chante dans la cour de l’Est
Le silence éveille les hommes.
Silence coupé d’ombre et c’est
De fiers enculés que nous sommes.
Silence encor il faut veiller
Le Bourreau ignore la fête
Quand le ciel sur ton oreiller
Par les cheveux prendra ta tête.
***
NNDans la nuit du 17 au 18 juin, eut lieu, au camp de la Parade, l’exécution capitale de trente mille adolescents. Des millions d’étoiles, les éclats du mica, du sucre, les ronces, les chèvre-feuilles, les petits drapeaux en papier, les tracts du ciel, la gloire des eaux, les grandes vacances des enfants, le Deuil, l’Absence voulurent apporter leur concours.
NNSans le savoir, la presse parla beaucoup de cet enfant qu’un charmeur de serpent enculait, à demi-mort dans les cordages.
Cantamos en las cortes del Este
donde el silencio despierta a los hombres.
Silencio rebanado en sombra. Es esto
lo que somos: orgullosos…
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